Monuments historiques et rénovation

Préserver le patrimoine historique avec RHEINZINK

Les bâtiments classés monuments historiques façonnent le visage des villes, racontent des histoires et transportent leurs spectateurs dans des époques révolues. Ce sont des lieux empreints de souvenirs, de symboles et d'exemples d'architectures significatives. Leur préservation est une préoccupation importante pour chaque génération. Avec le zinc RHEINZINK, les constructions protégées sont préservées de manière durable et esthétique. Ce matériau naturel convainc aussi bien en termes de design que de fonctionnalité. La très grande longévité du matériau, sa forte malléabilité et son absence d'entretien font de ce matériau un allié précieux pour la préservation des bâtiments classés. Voici un exemple réussi de rénovation d'un bâtiment classé avec RHEINZINK.

Rénovation de monument : Flora à Cologne

Bien qu'en Europe, le zinc n’ait été reconnu comme métal qu’au début du XVIIe siècle, il a rapidement trouvé sa place dans l’architecture locale. Karl Friedrich Schinkel, le plus important architecte allemand du XIXe siècle, recourt déjà à son époque au zinc pour les rives, les garnitures, les ornements et les toitures.

Depuis cette période, de nombreux bâtiments historiques sont pourvus de toits en zinc qui ont rempli leur fonction visuelle et technique sans aucun entretien pendant de nombreuses décennies. De nos jours, ces bâtiments doivent être rénovés à l'identique pour rester classés ou inscrits monuments historiques.

Remplacer du zinc par du zinc

Certes des matériaux moins onéreux fournissant, pendant un certain temps, une apparence proche du zinc sont apparus. Cependant ils résultent de revêtements artificiels et présentent un bilan carbone moins bon que le zinc. À long terme, ils sont toutefois considérés comme une solution de moyenne qualité.

Ainsi, comme pour de nombreuses autres rénovations d’objets classés ou inscrits monuments historiques, les architectes chargés de la rénovation du « Flora » de Cologne ont opté une nouvelle fois pour un toit en véritable zinc. Flora est le nom actuel du palais des glaces, construit il y a environ 150 ans, qui représente le centre du jardin botanique à Cologne.

À l’origine, le bâtiment disposait d'une construction en verre et en fer. Après sa destruction pendant la Seconde Guerre mondiale, les autorités locales ne purent le reconstruire dans sa forme initiale faute de moyens financiers suffisants. Au lieu de cela, le « Flora » reçut un toit en tuiles et fut par la suite utilisé comme salle de banquet.

Une reconstruction selon le modèle historique

Il y a environ 10 ans, il a fallu suspendre les activités dans le bâtiment en raison de grands défauts sur la structure. Cinq bonnes années plus tard, à l’été 2011, commencèrent les travaux de rénovation complexes sur le bâtiment classé monument historique. Cette fois-ci, il était prévu de redonner au bâtiment ses lettres de noblesse et l’enveloppe du bâtiment devait être plus que fonctionnelle. La planification incluait également la reconstruction de l’imposant toit en berceau initial. Pour conserver ici une apparence conforme, le bureau d’architectes K+H Architekten de Stuttgart choisit une couverture sous forme de toit à joint debout en zinc.

L’exécution des vastes travaux sur le toit en berceau d’une surface de 1 400 m² fut confiée à une entreprise qui, vers la fin de la durée initiale du chantier, ne s’y est plus retrouvée et a perdu le contrôle sur ce projet de rénovation complexe. Dans son rapport, un expert mandaté a constaté que les travaux du chantier avaient été exécutés avec lenteur et présentaient de graves défauts. L’entreprise a été immédiatement destituée de ses tâches. Une autre entreprise spécialisée devait reprendre les travaux. Lors du nouvel appel d’offres, c’est l’entreprise de couverture Axel Ragas de Bergisch Gladbach qui a été retenue et qui a poursuivi les travaux de rénovation du toit.

La construction du toit en berceau était prévue avec la pose d’un profilé trapézoïdal en acier comme base sur toute la surface. Le toit a ensuite reçu un écran pare-vapeur bitumineux. Les surfaces arrondies ont été isolées avec une plaque d’isolation en laine de roche de 200 mm d’épaisseur. L’étape suivante a consisté à poser un écran de sous-toiture bitumineux étanche à la diffusion et auto-adhésif.

Comme matériau d’habillage, il était initialement prévu de poser une couverture à joint debout en zinc-titane avec des profilés continus du larmier jusqu’au faîte. Le couvreur Axel Ragas recommanda une division en 4 et en 3 de la longueur des bacs pour trois raisons : l'image historique de la couverture, le transport moins problématique et la pose plus facile. Cette recommandation a été suivie et le zinc naturel de 0,8 mm d’épaisseur de la société RHEINZINK fut utilisé. La finition naturelle a été choisie pour procurer au toit du bâtiment un caractère vivant. En effet, le processus de formation de la patine sur cette finition ne se déroule pas de manière homogène et dépend entre autres de la fréquence de la pluie et de l’orientation géographique.

Nouveaux détails sur place

Dans le cadre de la rénovation, le respect des exigences étaient requis en matière de protection anti-incendie pour les halls d’exposition, y compris le montage de systèmes d’évacuation des fumées, dans le toit en berceau. Par précaution, il était conseillé d’intégrer les interruptions visuelles inexistantes à l’origine à la surface du toit. L’entreprise en charge a conçu un relèvement minimal au niveau du toit. Pour cela, les joints du toit principal ont été poursuivis sur le système anti-incendie sous forme d’une seule ligne. De cette façon, aucune interruption n’est visible. En outre, il a fallu prévoir soigneusement l’évacuation des eaux pluviales du bâtiment. L’Office allemand de protection des monuments historiques avait spécifié que cette évacuation devait être conçue de manière aussi discrète que possible. Étant donné qu’il fallait éviter les boîtes à eau ou les coudes, les artisans ont dû composer chaque raccord tombant dans les descentes d’eaux pluviales encaissées à partir de multiples petits segments. Les rives et les appuis de fenêtre ont été fabriqués dans le même matériau que la couverture, avec ici une épaisseur de matériau de 1,0 mm.

Grâce à la rénovation détaillée du toit en zinc, le « Flora » de Cologne restera conservé pendant des générations. Témoin de notre histoire et de notre culture issues du XIXe siècle, le « Flora » surplombera le jardin botanique pendant encore 150 ans.

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